TOURISME MARRAKECH AFFICHE UNE RÉSILIENCE LES BAISSES DRASTIQUES DU DÉBUT DE L’ANNÉE COMMENCENT À S’ESTOMPER
						
						
MAIS LA VILLE PERD 8 POINTS DE TAUX D’OCCUPATION
Vacances scolaires, de Pâques et également la Pessah ont permis 
d’attirer les touristes et stopper un peu l’hémorragie pour les mois de 
mars et avril. Les opérateurs manquent de visibilité pour les mois qui 
suivent
L’activité touristique a repris des couleurs en ce début de haute saison. Il faut dire que celle-ci coïncidait avec les vacances de Pâques et également la Pessah, qui attirent de nombreux touristes français et juifs dans la ville, les vacances marocaines qui ont attiré des familles et
un agenda événementiel bien rempli jusqu’à juillet. Selon les 
prévisions du Conseil régional du tourisme et de la wilaya, la ville 
devrait accueillir une quarantaine d’événements cette année dont des
congrès professionnels, rencontres sportives, festivals et salons. Ce 
regain d’activité a permis surtout d’estomper les baisses touristiques 
qu’enregistrait la ville en début d’année.  Marrakech a terminé le mois 
de mars avec une baisse de 9% par rapport à la même période de l’an dernier et enregistré (-14%) sur les nuitées. Affectée
par une crise de perception, Marrakech - à l’instar de plusieurs autres
destinations du monde arabe – connaît des baisses drastiques depuis 
janvier dernier. Les ventes reculent et les touristes sont de moins en 
moins nombreux notamment en provenance du marché français qui continue 
d’enregistrer des baisses de plus de 30%. En revanche, le marché 
allemand, lui, cartonne, suivi du marché britannique. Si certains 
professionnels se veulent positifs et estiment que la première ville 
touristique du Royaume affiche malgré tout une résilience, d’autres 
pensent que l’érosion structurelle des prix devient un véritable 
problème à Marrakech. Mais tous conviennent en revanche que les taux 
d’occupation (TO) constituent sans doute la plus grande inquiétude. En 
baisse de 8 points, le TO moyen était de 51% à fin mars. Cela veut dire 
que les établissements de Marrakech tournent avec à peine 50% de leur 
capacité. Véritable baromètre de l’activité, ce taux a perdu 24 points 
en 10 ans avec des conséquences fâcheuses sur les trésoreries des 
établissements. Et c’est là la vraie difficulté de Marrakech au-delà des
difficultés conjoncturelles. Si la grande capacité litière de la cité 
ocre augmente chaque année face à un flux touristique qui, s’il ne 
baisse pas chaque an, stagne, les marges bénéficiaires de l’hôtellerie 
se dégradent de plus en plus et ce, pour l’ensemble des catégories 
d’établissements. D’autant plus qu’en période de crise, les hôtels 
baissent leur prix. Et vu la capacité grandissante de la ville, 
«Marrakech aura besoin d’une dizaine d’années pour atteindre un taux 
d’occupation rentable», indique ce professionnel. Autre élément qui met en danger l’industrie hôtelière, le logement parallèle, souvent
informel. Cette forme d’hébergement touristique prend des parts de 
marché au secteur institutionnel, sans être soumise à la fiscalité ni au
contrôle.
17 Avril 2015 
SOURCE WEB Par Badra BERRISSOULE L’ECONOMISTE
Tags : les vacances de Pâques et également la Pessah coïncidaient 
permettant une reprise- les vacances marocaines qui ont attiré des 
familles- agenda événementiel bien rempli jusqu’à juillet- Selon les 
prévisions du Conseil régional du tourisme et de la wilaya, la ville 
devrait accueillir une quarantaine d’événements cette année permettant 
d’estomper les baisses touristiques- baisse de 9% par rapport à la même 
période de l’an dernier et enregistré (-14%) sur les nuitées pour 
Marrakech à fin mars 2015- le logement parallèle met en danger 
l’industrie hôtelière- 


lundi 20 avril 2015
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