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LES BAINS BERBERES

Histoire et culture:

On sait aujourd’hui que la plupart des courants de civilisation qui ont été décelés au Sahara ont atteints sa bordure Nord et même les montagnes du Sud Marocain. Les 1ers occupants furent des noirs dont la présence est attestée par les gravures de Tassili (Vème siècle avant JC). Les berbères composés de diverses populations blanches (appelée lybico-berbères) :

- Méditerranéenne qui aurait peuplé l’Espagne, le Maroc, le Sahara Marocain et les Canaries.
- Chamites Palestiniens venus par mer et par terre
- Des sémites arrivés par vagues successives d’émigrations (Xème siècle avant JC) à la recherche de mines d’or, d’argent ou de cuivre, soit par mer, soit à travers le désert.

Ainsi, les berbères semblent avoir reçu de la méditerranée et de l’égypte leurs plus anciens éléments de civilisation.
En 622 s’ouvre l’ère islamique. Dès 670 Oqba Ibn Nafi à la tête de la 1ère armée des conquérants arabes arrive au Maghreb et fonde Kairouan. En 681 il poussera un raid jusqu’au Draâ et au Souss. En 710 Moussa Ibn Noussair reçoit la soumission de l’ensemble du Maghreb pour le compte du khalife Omeyyade de Damas.
En 786 Idriss 1er, descendant d’Ali gendre du prophète fuit l’Arabie et trouve asile au Maroc ; dès 788 il est reconnu Iman par les berbères du Maroc.

La Dynastie Almoravide 1055-1144 : Les almoravides guerriers berbères nomades progressent vers le Nord, fondent Marrakech en 1070 qui devient la capitale du Royaume, à laquelle ils donnent son nom : le Maroc
La Dynastie Amohade 1130-1269 : La conquête du Maroc par les Almohades (les unitaires) est conclue par la prise de Marrakech en 1147. Abd el-Moumen parvient à unifier l’Afrique du Nord.
La Dynastie Mérinide 1269-1471 : Les Beni Merin des Zénètes originaires du bassain de la Moulouya s’emparent de Fès, Rabat, Salé et Abdou Youssef Yacoub enlève Marrakech en 1269
Mouvement Chérifien : depuis 1508, les Portugais concurrencent le commerce transaharien de la tribu arabe des Beni Saad, descendants de Mahomet, originaires de la Vallée du Draâ, le chérif Saadien el-Kaim résiste aux Portugais dès 1509. La prise de Marrakech en 1525 officialise le pouvoir chérifien.
En 1578, les Saadiens s’assurent le contrôle de la route de l’or en prenant Tombouctou et la boucle du Niger. La Dynastie Alaouite : Naissance de l’empire Chérifien. Issue des Chorfa du Tafilalet, descendant d’Ali la dynastie impose son autorité dès 1666. Moulay Ali Chérif son fondateur et ses successeurs réunifient le Maroc et fondent l’empire chérifien qui étend son autorité jusqu’au Sénégal. Pour consolider les relations extérieures, il traite d’égal à égal avec Louis XIV et Jacques II d’Angleterre.
La région de Guelmim – Es Smara s’étend sur une superficie de 142.380 Km² soit près de 20% de la superficie du Royaume. Forte de sa position géostratégique privilégiée de la diversité de ses sites naturels, la région réunit tous les ingrédients d’un pôle touristique de grande envergure.
Ce sont plus de 170 Kms de côte littorale Atlantique (provinces de Guelmim et Tan-Tan) dont la plage Blanche qui s’étale sur 40 Kms, l’Oued Chbika, ainsi que des sources thermales. La région dispose en effet d’importantes potentialités dont l’étendue de son paysage naturel varié et la richesse de son patrimoine culturel grâce au brassage des cultures et traditions Hassanie et Berbère.

SITES TOURISTIQUES :

Les oasis des communes de Taghjijt, Asrir, Tighmert, Ifrane de l’Anti-Atlas et Timoulay, comptent plusieurs attraits touristiques : les Ksours et Kasbahs, les sites historiques le long de l’Oued Noun et à Kahf Lahmam (grotte des pigeons) dans la commune d’Ait Bouflen, les Igoudas ou magasins collectifs (Amtoudi) et les gravures rupestres.
Les palmeraies de la province de Tata (Akka, Tata, Foum Zguid) et de la province d’Assa-Zag (Assa) comptent parmi les plus importantes du sud du Maroc (plus d’un million de palmiers soit 20% du patrimoine national des palmiers dattiers). Les stations thermales, notamment celles d’Abaynou et Aïn Lalla Mellouka dont l’eau est réputée pour le traitement de maladies dermiques et rhumatismales qui ont donc des effets curatifs.

Les embouchures des Oueds:

Foum Assaka, site d’intérêt touristique qui attire déjà les professionnels du tourisme. Cette côte d’une grande richesse paysagère et écologique fait l’objet d’une vocation touristique.
Foum Draâ, site isolé et difficilement accessible par la piste depuis la RN 1. Il présente une qualité paysagère remarquable avec une faune diversifiée. Le site a fait l’objet d’une analyse détaillée d’un futur aménagement touristique dans le cadre de l’étude sur la programmation et le développement d’une zone touristique qui comptera 8000 lits.
En plus des embouchures, les alentours de ces oueds vers l’intérieur,présentent un potentiel d’attraction touristique non négligeable qui suscite l’intérêt des investisseurs du secteur du tourisme. C’est le cas notamment d’un promoteur français qui a construit une unité hôtelière à Fort Boujrif (commune rurale de Targawassay –province de Guelmim) qui connaît un important succès en attirant, mensuellement, plus de 400 touristes de nationalités différentes. La même chose pour le Ksar de Tafnidilt situé le long de l’oued Draâ et qui connaît le même succès, la Station d’Abaynou et l’éco musée de Tighmert. 2 autres réalisations Dar Infiane à Tata et le bivouac VIP Akka Nait Sidi (commune rurale de Tissint) sont à signaler pour leur concept original et leur succès.
Plage Blanche, cette unité sera aménagée à 50 Kms au Sud d’Ifni et à 60 Kms au Sud-Est de Guelmim. Sa particularité sera d’être la première station balnéaire éco touristique avec une capacité de

30000 lits. Des unités hôtelières (hôtels 5* et 4* et villages de vacances touristiques) pour une capacité d’environ 8000 lits. Un golf de 18 trous, un centre artisanal et commercial, un SPA et des installations de loisirs. Des unités résidentielles pour une capacité totale 10500 lits, environ 2200 appartements et villas. Le groupe Fadesa a estimé que les travaux dureraient 8 ans l’ouverture du 1er hôtel est prévue en 2012.

Le Parc national « Bas Draâ » est l’un des plus importants parcs nationaux, au paysage désertique à faible densité humaine. Il constitue un biotope idéal pour une faune riche et diversifiée en voie de disparition (gazelles dorcas, mouflons à manchettes, des carnivores dont l’hyène rayée, le chacal, le renard roux, le fennec, le porc-épic, ainsi que des oiseaux tels l’outarde, le faucon lancier, l’aigle royal, en plus des reptiles). C’est un potentiel de biodiversité de haut intérêt scientifique.
Oued Chbika, le site de Foum Chbika, à environ 30 Kms au Sud de El Ouatia.
La convention relative a l’aménagement de la station touristique «Oued Chbika» à Tan-Tan, confiée au groupe égyptien «Orascom», a nécessitera une enveloppe de 6 milliards de dirhams. Le projet qui contribuera à la création de 2.500 emplois, consiste en la réalisation d’unités hôtelières d’une capacité de 5.000 lits, de résidences (1.851 unités), d’infrastructures ludiques et sportives (centre de congrès, musée, des restaurants et un centre de sport.)


Les gravures rupestres de la province de Tata à la province d’Es-Smara, les premières découvertes de l’art rupestre au Maroc remontent à la fin du XIXème siècle.
Actuellement, on dénombre plus de 300 sites répartis sur l’ensemble du territoire.

Ces sites, dans lesquels l’homme préhistorique avait pris l’habitude de graver, sont souvent de plein air et généralement situés en bordure des oueds.
Suivant leur situation géographique, ils peuvent être classés en trois grandes concentrations :

les plateaux du Haut-Atlas, le long de la vallée du Draâ et près des oueds desséchés des provinces sahariennes. Le patrimoine culturel du Maroc est représenté par toutes les périodes allant de la préhistoire (du paléolithique ancien au néolithique) à l’histoire, en passant par la protohistoire.

Certains sites font l’objet de recherches archéologiques actives. Ils nous permettent de discerner les différentes étapes de l’histoire du Maroc sur une période de près d’un million d’années. L’art rupestre est une des composantes du patrimoine historique marocain. Pendant près de 8000 ans l’homme avait pris l’habitude de graver de majestueux « tableaux » sur des roches gréseuses pour illustrer les activités de sa vie quotidienne et ses croyances.
La grotte des Pigeons : à Tafoghalt, une région connue pour sesgrottes magnifiques (en direction d’Agadir), des chercheurs ont découvert des mollusques marins perforés de type Nassarius, dans la grotte des Pigeons, qui recèlent des trésors du patrimoine humain.
Datés de 82.000 ans, ce sont des pièces qui comptent parmi les plus anciennes représentant des parures dans le monde et qui placent le Maroc comme un pays où la civilisation a fait son apparition, bien avant d’autres régionsdu monde. Ils indiquent très clairement, selon les grands pécialistes qui ont salué cette découverte, que les humains ont utilisé des symboles en Afrique, 40.000 ans avant l’Europe.
Selon l’un des scientifiques : « une telle découverte permet de clore le débat sur l’origine africaine des objets de parures et place l’Afrique du Nord et notamment le Maroc, comme l’un des plus anciens centres de diffusion des premiers objets de parure au monde».
La parure de la grotte des Pigeons est plus ancienne que ce qui a été découvert auparavant en Algérie, en Afrique du Sud et en Palestine.

HOSPITALITE :

Le savoir-vivre commence avec les différentes manières d’accueillir le visiteur avec ce qui est immédiatement disponible et présentable :

Le lait, symbole de pureté des intensions, de désir de paix ; boisson rafraîchissante, savoureuse et nourricière. La plus importante est le lait de chèvre, de chamelle ou de vache.

Les dattes (produits de la palmeraie locale) accompagnent généralement le lait. Sucrées, elles compensent la fadeur du lait, raclent la poussière de la route qui tapisse la gorge, parfument agréablement l’haleine et préparent à l’échange de la parole. Le thé, généralement à la menthe, boisson nationale, est la première constante des traditions d’accueil, du plus modeste au plus riche.

Il n’est pas de foyer où l’on ne servira pas au visiteur un, voire plusieurs, verre de thé. Il est facteur de réunion, symbole de catalyseur, de communion, rarement offert seul : il est servi en compagnie de batbout (petit pain légèrement levé), de msemen (galettes contenant une matière grasse et cuite sur un plat en terre). Il peut également s’accompagner de différentes sortes de gâteaux ou de biscuits, voire même, suprême délice, avec du pain frais d’orge ou de blé. Lamriss, boisson très connue dans la zone saharienne est un mélange entre la farine cuite et de l’eau en ajoutant un peu de sucre ; boisson très rafraîchissante surtout en été et en absence de lait.

Zrig, boisson très connue dans la région. C’est un mélange de lait, d’eau et d’un peu de sucre avec parfois du yaourt.
Comment parler d’accueil et d’hospitalité sans faire référence à leurs corollaires : le savoir-vivre et l’art culinaire ?

Coopérative Afra :

La coopérative est composée de douze (12 ) adhérents sept (7 femmes et cinq ( 5) hommes)...

Coopérative AJIAL :

7 femmes la composent, elle est présidée par Madame Mariam Ait Said ...


CARTE INTERACTIVE MILIEU ASSOCIATIF

NB : Cliquez sur les icônes dans la carte pour afficher les informations de chaque point .

HISTOIRE ET CULTURE

On sait aujourd’hui que la plupart des courants de civilisation qui ont été décelés au Sahara ont atteints sa bordure Nord et même les montagnes du Sud Marocain

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SITES TOURISTIQUES

Les oasis des communes de Taghjijt, Asrir, Tighmert, Ifrane de l’Anti-Atlas et Timoulay, comptent plusieurs attraits touristiques...

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LES EMBOUCHURES DES OUEDS

Foum Assaka, site d’intérêt touristique qui attire déjà les professionnels du tourisme. Cette côte d’une grande richesse paysagère et écologique fait l’objet d’une vocation touristique...

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HOSPITALITE

Le savoir-vivre commence avec les différentes manières d’accueillir le visiteur avec ce qui est immédiatement disponible et présentable...

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L'ARTISANAT

L’artisanat dans la région est le reflet d’un passé d’une civilisation spirituelle et matérielle...

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