Google : des projets qui pourraient transformer le monde?
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mercredi 3 juillet 2013
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Dans quelques années, la firme Google pourra-t-elle vous décrocher la lune ?
Par Joan Tilouine / Thomas Bourdeau
Google multiplie les projets qui métamorphosent le moteur de recherche à la page blanche créé en 1998 en une firme aux ambitions planétaires. Après avoir conquis le web, Google s'attaque maintenant à la diplomatie, à la préservation de l'environnement, aux marchés de l'énergie mais aussi à l’homme du futur. Grâce à ses projets ambitieux, Google devient incontournable voire redoutable...
Ces derniers jours, la firme Google a encore fait parler d’elle grâce à son projet expérimental Loon permettant des accès à internet depuis des flottes de ballon dérivant dans la stratosphère. Une expérience de plus pour le géant californien qui multiplie les projets tous azimuts. Il est loin le temps où Google n’était qu’un moteur de recherche à la page blanche particulièrement zen. Depuis sa création en 1998, l’entreprise est présente dans le secteur de l’énergie verte, dans la diplomatie, dans la conquête de l’espace, dans l’élaboration de l’homme augmenté... Dans ses laboratoires, l’empire Google créé son monde de demain entre science-fiction, scientisme et philanthropie universelle...
Ci-dessous, découvrez une revue non exhaustive de projets de la firme Google qui pourraient bien changer la face du monde et en effrayer certains...
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par Thomas Bourdeau Google : vers un règne sans limites sur Internet et la planète ?
Depuis l’arrivée de Google sur le continent africain en 2007, le géant de Mountain View a multiplié les investissements à coups de millions de dollars pour augmenter l’accès à internet et inciter les Africains à être en ligne. Le continent demeure le moins connecté de la planète avec près de 16% des Africains ayant accès à internet, le plus souvent au moyen de téléphones mobiles. Pour accélérer la connectivité du continent, Google vient de lancer un programme innovant visant à tirer profit des canaux inexploités des «espaces blancs» télévisuels pour irriguer l’Afrique de haut-débit. Selon les études réalisées par l’entreprise, au Sénégal, il y aurait plus de 90 MHz disponibles rien qu’à Dakar. Google teste actuellement en Afrique du Sud la fourniture d’un accès wi-fi haut débit dans dix écoles et universités. En parallèle, Google vient de mettre en œuvre le projet O3b, acronyme de «other 3 billions». Pour connecter trois milliards de personnes vivant dans des pays émergents, Google s’apprête à déployer huit satellites qui seront dédiés à «apporter internet à ceux qui en sont privés». Ou comment créer un nouveau marché lucratif tout en se donnant une image de philanthrope. Après les «sans-terre», les «sans-internet» ?
· Après les lunettes et les voitures estampillées Google, le géant américain d'Internet a dévoilé, samedi 15 juin, des informations sur un ...
«En contradiction avec les rapports de l’ONU et en violation des accords de sécurité, le Soudan et le Soudan du Sud maintiennent des troupes dans au moins 14 locations situées dans la zone frontalière contestée.» Dans un communiqué rendu public le 14 juin 2013, le Satellite Sentinel Project conteste, images satellites à l’appui, les rapports de l’ONU, et les engagements de Khartoum et Juba. Aussi surnommé le «Clooney project», ce projet est né en décembre 2010 sur une idée de l’acteur George Clooney à la suite d’un séjour médiatico-humanitaire au Soudan du Sud. Outre l’ONG de la star qui a scellé un partenariat avec l’université d’Harvard, on retrouve là encore Google en charge de traiter et de mettre en ligne les données sur une plateforme dédiée. Et une Google Maps a été déployée sur laquelle on peut suivre l’évolution du conflit vu depuis les satellites, en quasi temps-réel.
On a trip to southern Sudan in October 2010, George Clooney and Enough Project Co-founder John Prendergast had an idea. What if we could ...
«Ne faîtes pas le mal.» Telle est la devise de Google qui entend faire le bien sur cette planète et à coup de données, d’innovations et de philanthropie. Le sujet de la déforestation semble primordial avec 13 millions d’hectares qui disparaissent chaque année. Il y a un an, Google avait lancé en grande pompe une carte culturelle des indiens Surui. Une application utilisant Google Earth permettant à la tribu de partager sa connaissance séculaire de la forêt et de traquer les projets de déforestation. C’est Almir, chef de la tribu, qui avait proposé à Google ce projet lors d’un séjour aux Etats-Unis. «Nous connaissons la forêt, Google connaît la technologie», a-t-il expliqué lors du lancement du projet à Rio de Janeiro. Dans le cadre de l'initiative internationale REDD, visant à réduire les émissions de CO2 provenant de la déforestation, la fondation philanthropique Google.org a développé des solutions permettant aux Etats et aux scientifiques de surveiller l’évolution des forêts sur la planète via Google Earth Engine. Pour ce faire, Google met à disposition la puissance de ces serveurs et de milliers d’ordinateurs pour faire les calculs complexes - selon des algorithmes mis au point par des scientifiques de Stanford - permettant un visionnage clair sur Google Earth.
Exclusive timelapse: See climate change, deforestation and urban sprawl unfold as Earth evolves over 30 years.
Ils se sont rencontrés lors d’un séjour en Irak en 2009. Jared Cohen, alors plus jeune diplomate du département d’Etat, avait convié le patron de Google Eric Schmidt à Bagdad. Objectif de cette Techdel (délégation technologique), associer le savoir-faire et le regard «disruptif» des pontes de la Silicon Valley pour tenter de résoudre des casse-tête diplomatiques de Washington. Un an plus tard, Schmidt et Cohen se retrouvent pour fonder Google Ideas, un think/do tank basé à New York qui affiche l’ambition de contribuer au recul des violences extrêmes et du terrorisme dans le monde. De quoi organiser un grand raout à Dublin à l’été 2011 où Google Ideas avait rassemblé en grande pompe ex-shebabs, ex-Farc, ex-taliban, ex-chef de gang latino de Los Angeles ou encore un ex-néo-nazi. Le tout devant un parterre de diplomates américains et d’experts en sécurité nationale.
Ensemble, Eric Schmidt et Jared Cohen sont allés au Mexique étudier le problème de l’extrême violence des cartels ou encore en Corée du Nord pour se rendre compte de l’infrastructure informatique et tenter de convaincre le régime de rendre l’accès à internet un brin plus ouvert. Beaucoup de spectacles et d'étonnantes aventures suivies de près à Washington. Le duo a sorti cette année un livre intitulé «The New digital age» dans lequel ils livrent leurs visions et leurs prédictions sur des sujets aussi vastes que l’avenir du terrorisme, de l’armée, de l’économie, des sociétés... Google Ideas s’est également illustré cette année pour la qualité de ses infographies interactives (visualisation de données) sur des thématiques sensibles telles que le trafic d’armes, la traite des êtres humains ou encore les défections au sein du régime syrien.
Google Ideas explores how technology can enable people to confront threats in the face of conflict, instability or repression. We connect...
Join @googleideas today 12pmET for a live hangout on the role of the Internet in combatting violent extremism goo.gl/kBOc1
A rumor surfaced last month which put Washington insider Jared Cohen on the fast track to Google-dom. Cohen is famous for his work as 'Tw...
Pour alimenter ses treize gigantesques «data center», Google avait scellé dés 2010 un deal avec la multinationale américaine de l’énergie produite par éolienne NextEra Energy. Quelques mois plus tôt, l’entreprise californienne avait lancé sa filiale Google Energy pour produire et acheter de l’énergie propre afin de subvenir à sa consommation. Mais aussi, à terme, pour la revendre. Fin mai 2013, Google a investi dans les énergies renouvelables en Afrique du Sud à coup de 12 millions de dollars dans des panneaux solaires. En tout, Google aurait investi plus de 750 millions de dollars dans les énergies dites «propres». Un secteur d’activité de plus pour Google qui avait auparavant investi 15 millions de dollars dans la start-up Makani Power. C’était entre 2006 et 2008.
Et en 2013, le géant de Mountain View a fini par acquérir en entier la jeune entreprise qui a mis au point une sorte de drone ou plutôt d’aile volante pouvant accéder à des vents forts à des attitudes élevées pour produire de l’électricité. «La création d’energie propre est l’un des défis les plus importants que doit affronter le monde et Google, depuis des années, est intéressé par la résolution du problème», a déclaré la firme. C’est la première fois que Google fait l’acquisition d’une start-up spécialement pour Google X. Google X ? C’est le nom de code du laboratoire de recherche et développement situé dans un lieu tenu secret, quelque part dans la baie de San Francisco.
Avec Flight Search, sélectionnez votre vol dans une liste de résultats simple et claire, recherchez des destinations sur une carte et tro... Le système de recherche de vols aériens et de billets d'avion de Google, jusqu'à maintenant limité au territoire des Etats-Unis, vient de...
New Cars - on Google
Concernant les usages du téléphone mobile, Google avec son Google Play vient de rattraper l'Apple store. Ainsi au Royaume-Uni, 5 des 10 meilleures applications Androïd appartiennent à la firme de Mountain View avec en tête Google Play installé sur 95.5% des smartphones et Google Search, 78.8%. Google Maps est 4e avec 70.9%, Gmail 6e avec 67.6% et Youtube 7e avec 65.9% sont les autres applications du géant du Web présentes dans la liste. Dans le duel qui oppose Android à iOS, Google et Apple n'ont pas arrêté de communiquer ces dernières années des statistiques toujours plu...
Les revenus publicitaires de l'Internet mobile sont estimés à 15,82 milliards de dollars en 2013 par eMarketer. Ils ont quasiment doublé ...
OWNER'S MANUAL | Jeff Haden Ten apps you should be using--or, at the very least, learning from. wwward0/Flickr Tweet Mobile searches cont...
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propose de nombreux services en ligne et tente de s'imposer comme leader sur ce marché. En voici une liste (pas forcément exhaustive). Go...
Fort de leur technologie d'imagerie dans les rues avec Google Street view, la firme a décidé d'investir les musées par le biais de robots qui filment les lieux, mais aussi les œuvres, et ce en haute définition pour certaines. Le résultat est bluffant ! Plus de 43 600 œuvres ont été numérisées et intégrées sur la plateforme.
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Le Google Art Project prend maintenant de l'ampleur, un an après son lancement. Plutôt restreinte au départ, la liste des musées internat...
On parle souvent de la fin de l'ère du mot de passe, ces secrets vraiment trop personnels qu'on perd régulièrement. Google aurait la solution. Ce serait tout d'abord une clef USB qui posséderait notre accès à notre identité numérique. Mais il est fait état aussi d'un projet d'anneau qui comme une puce électronique serait la clef pour notre coffre-fort numérique. Seriez-vous prêts à passer la bague Google au doigt ? Celle qui conservera votre mot de passe ou votre identité numérique ? Hummmm... Ce sont les petites e-tragédies du quotidien. Les vols d'identité numérique et le piratage de comptes mails et autres identifiants Twitte...
We pilot new technology on our campuses When testing new renewable energy technologies on our campuses, we evaluate them against two crit...
Environnement : Soutenue par le ministère de l'Energie, la jeune pousse américaine comptait déjà comme actionnaire Google, qui y avait in...
«Nous ne mourrons pas parce que les lois de la physique nous imposent de mourir. Nous mourrons car nous ne sommes pas encore assez intelligents pour ne pas mourir». Sur la scène du Sommet annuel de la Singularité qui s’est tenu à San Francisco à l’automne de cette année, Ray Kurzweil captive une fois de plus son auditoire avec ses théories techno-futuristes. Dans la Silicon Valley, nombreux sont ceux qui, parmi les scientifiques de haut vol, croient mordicus que l’homme de demain sera transhumain. Transcendé, augmenté par les nouvelles technologies, voire dépassé par des ordinateurs surpuissants. Quand se réalisera cette nouvelle phase de l’humanité ? Kurzweil ose avancer une date : 2045. D’ici là, en 2029, ce brillant informaticien devenu gourou-futurologue n’hésite pas à prédire que l’intelligence des ordinateurs sera égale à celle des humains. En attendant, Ray Kurzweil a rejoint Google en janvier dernier, recruté par le co-fondateur Sergeï Brin, lui aussi adepte de transhumanisme et de science-fiction. «Ma mission est de développer la compréhension du langage naturel par les ordinateurs», a-t-il expliqué au magazine Wired. Et de développer en expliquant que si les algorithmes de Google pouvaient trouver les mots clés et scanner le contenu d’une page, ils ne peuvent pas encore en comprendre le sens. «Nous aimerions que les ordinateurs saisissent le sens sémantique, la signification». Chez Google, M.Kurzweil compte parmi ses collaborateurs Jeff Dean, en charge du projet Google Brain ou Andrew Ng l’un des pontes de la recherche en intelligence artificielle en poste chez Google X. Parmi les projets connus de ce laboratoire: les lunettes Google. D’abord testées dans le monde de la mode avec la célèbre créatrice de mode Diane von Furstenburg, elles sont désormais plus largement testées dans le monde. En Turquie, un journaliste américain les utilisent pour retransmettre en direct les évènements en cours. Bientôt disponibles, ces lunettes constituent une première étape vers un transhumanisme soft et assumé par le co-fondateur de Google Sergueï Brin dont l’épouse dirige la start-up de biotechnologie 23andMe qui propose notamment des test d’ADN. Google y a d’ailleurs investi près de quatre millions de dollars. Autre projet dévoilé publiquement, la voiture sans chauffeur qui est dans sa dernière phase de test tandis que le Nevada a déjà autorisé la circulation de ces automobiles pilotées par des robots doté d’intelligence artificielle.
Suivre la contestation turque à travers les yeux d'un journaliste, voilà ce que propose l'américain Tim Pool. Google Glass sur le nez, le...
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Jérôme Marin San Francisco, correspondance Un temps convoitée par Apple puis Facebook, l'application GPS mobile Waze, dont les concepteur...
Le co-fondateur de Microsoft, Paul Allen, avait investi une partie de sa fortune pour soutenir le projet de recherche de vie extraterrestre SETI. Chez Google, les fondateurs ont investi dans Virgin Galactic, l’entreprise de tourisme spatial du milliardaire britannique Richard Branson. Dans un hall d’entrée de Google à Mountain View est d’ailleurs suspendu un prototype de la navette Spaceship. Les premiers vols sont annoncés en 2014. La mythologie de l’exploration spatiale a toujours occupé une place de choix dans la culture cyber-utopique de la Silicon Valley.
Autre champ d’exploration : la lune. Google a doté de 30 millions de dollars le fondsGoogle Lunar X Prize, une initiative sous forme de challenge scientifique pour envoyer un robot parcourir 500 mètres sur la lune, y récolter des données et filmer son expédition. Au sein des candidats, 22 «équipes», partout dans le monde, ont été retenues et travaillent depuis trois ans sur ce projet avec l'objectif d’envoyer une fusée en 2015. Au sein de Google X, des chercheurs auraient travaillé un temps sur un projet d'ascenseurs permettant de se rendre de l’espace depuis la Terre. Le projet est-il abandonné ou poursuivi ? Google cultive le secret de ces projets classés X.
Education is core to the mission of the Google Lunar X PRIZE. We inspire children and adults alike to make science, technology, enginee...
En avril, Larry Page, Eric Schmidt et le réalisateur James Cameron ont conjointement investi dans un projet baptisé "Planetary resources". Une idée folle qui vise à étudier différentes opportunités techniques d'exploitation de métaux et minéraux rares sur des astéroïdes gravitant près de la Terre. Le procédé employé est expliqué dans cettevidéo. Les initiateurs de ce projet estiment qu'il sera en mesure de générer des trillions de dollars, contribuant à la croissance de l'économie américaine. Mais l'idée de voir des entreprises privées exploiter des ressources spatiales ne plait pas à tout le monde même si le Canada, l'Union Européenne, le Japon et l'Inde comptent également en tirer profit Asteroid mining company announces new crowdfunding goal to enhance the ARKYD telescope with capability to search for alien planets around...
Retour sur terre où Google fait 100% de son chiffre d’affaires dont plus de 90% provient de la publicité. Après s’être immiscé dans le secteur de l’énergie, de la politique internationale, de la science bien sûr, Google s’intéresse de très près au paiement en ligne. Un secteur où Amazon est bien implanté avec son système de paiement PayPal. Tandis que le créateur de Twitter, Jack Dorsey, se concentre sur le développement de sa start-up Square spécialisée dans le paiement électronique et le paiement mobile directement à partir d’un smartphone. Du coup, Google s’est échiné à développer rapidement un système permettant de payer depuis son compte Gmail. Il y aurait 425 millions d’utilisateurs actifs de Gmail, ce qui peut aisément aider le lancement d'un nouveau produit.
En phase de test aux Etats-Unis uniquement, un bouton «Envoyer de l’argent» permet de réaliser des transferts et des paiements via Google Wallet, une sorte de porte-monnaie virtuelle qui avait été lancé sans succès dans les années 2010. Il pourrait bien connaître une seconde vie, via une connection au magasin d’applications Google Play et une intégration ergonomique à l’écosystème mobile Android. Car, l’avenir est au mobile et à la publicité mobile. Google l’a compris. L’entreprise encaisse plus de 52% des recettes publicitaires mobiles dans le monde.
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