Expansion de l'industrie hôtelière accompagnée de défis pour de nombreux établissements
Alors que le secteur touristique enregistre des records d'arrivées et de recettes, de nombreux établissements hôteliers rencontrent des difficultés majeures. À Agadir seulement, depuis 2011, 21 hôtels classés ont dû mettre la clé sous la porte, tandis que de vastes terrains destinés à l'hôtellerie restent inexploités. Ces constats sont tirés d'une revue de presse du quotidien L’Economiste.
Malgré des chiffres encourageants, avec le Maroc ayant atteint un record historique de 14,5 millions d'arrivées touristiques en 2023, il est impératif de regarder vers l'avenir et d'augmenter la capacité hôtelière du pays. Cependant, une réhabilitation urgente des infrastructures existantes est encore plus cruciale, alerte L’Economiste dans son édition du jeudi 14 mars.
La situation est alarmante, avec plus de 62 000 lits sur l'ensemble du territoire, dont 12 000 sont fermés et nécessitent une intervention immédiate. Agadir et Ouarzazate sont particulièrement touchées par cette crise, avec plus de 21 établissements classés ayant fermé leurs portes à Agadir depuis 2011, et plus de 5 000 lits restant inexploités en raison de terrains non développés.
Face à cette situation, la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) s'efforce de trouver des solutions. Plusieurs établissements fermés ont été repris par de nouveaux investisseurs de renommée internationale, visant une réouverture avant 2026. Par exemple, le Club Med d’Agadir a été repris par la filiale du groupe TUI, et l’hôtel Palais des Roses d’Agadir a été repris par le groupe égyptien Pickalbatros.
À Ouarzazate, des opérations similaires ont été menées en partenariat avec les propriétaires, avec des hôtels comme le Mercure repris par le groupe Amoushka. Des mécanismes de financement tels que CapAccess et les Fonds sectoriels annoncés par le fonds souverain sont mis en place pour accélérer la reprise des hôtels en difficulté.
En outre, la charte d’investissement instaurée par le gouvernement en 2023 devrait bénéficier aux investisseurs souhaitant reprendre ces actifs en déclin, selon les informations rapportées par L’Economiste.
Le 15/03/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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