Travaux de construction

Station balnéaire «Plage Blanche» : Les travaux de construction seront lancés en2010

Le lancement des travaux de construction de la station balnéaire «Plage Blanche» de Guelmim est prévu pour l'année

prochaine, a annoncé le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Boussaid. Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie d'ouverture du Moussem de Tan Tan, M. Boussaid a souligné que ce projet ambitieux qui s'étend sur une centaine d'hectares, a accusé du retard à cause des difficultés financières de la société chargée du projet «Fadesa», difficultés qui sont consécutives à la crise économique mondiale.

Grâce aux efforts déployés par le gouvernement et les autorités publiques à Tan Tan, le Maroc est parvenu à trouver une solution pour relancer le projet, a-t-il affirmé, ajoutant que le Royaume a signé un accord avec la société égyptienne «Big Albatros» pour la création d'une structure touristique dans la station pour une enveloppe de 1,5 milliard de dirhams sur une superficie de 50 ha. Il s'agit de deux hôtels et des parcs de plaisance.

Le ministre a par ailleurs souligné, le rôle que joue le Moussem de Tan Tan, devenu un événement de renommée internationale sur les plans économique et touristique. Le projet «Plage blanche» avait été confié à la société espagnole «Fadesa» qui s'était engagée à construire 5000 résidences sous-forme d'appartements et villas, huit établissements hôteliers de quatre et cinq étoiles et un parcours de golf.

 «Big Albatros», société active dans le domaine de la production cinématographique et la gestion des hôtels, dispose de plus de 5.000 chambres dans plusieurs stations balnéaires à travers l'Egypte. Cette annonce a laissé sceptique un grand nombre de personnes qui évoquent le fameux projet touristique de Ch'Bika qui, malgré l'investissement colossal annoncé et le grand espoir qu'il avait suscité, est toujours au point mort.

Est-ce le sort réservé aux projets touristiques dans la régions, se demandent ces sceptiques?

A.E.K. (17/12/2009)

Source : Libération