Du tourisme oasien au tourisme du désert
Le gouvernement a exprimé sa volonté de promouvoir le tourisme dans cette région de toute beauté mais largement méconnue du marché touristique international, de mettre en tourisme les oasis et faire en sorte qu’il devienne un vecteur de développement durable, un créneau prometteur.
Du tourisme pour découvrir la nature des oasis, au tourisme pour atteindre la « nature essentielle » des communautés oasiennes, une dimension paysagère et environnementale constante, alimentée par les imaginaires transnationaux. Les oasis ont toujours joué et continue de jouer un rôle important ; Au temps des caravanes assurant le commerce trans-saharien, les oasis constituaient des gîtes d’étape qui permettait aux hommes et aux animaux de passage, de se désaltérer et de se restaurer.
Le tourisme oasien ne vise pas uniquement la complémentarité avec les autres produits touristiques, tel le balnéaire ou le tourisme des villes impériales, mais a aussi pour but de contribuer à l'atténuation des disparités régionales dans les zones périphériques sahariennes et présahariennes.
Le tourisme peut contribuer fortement à la mise en oeuvre de projets de conservation des oasis et des projets de développement durable pour les populations locales. L'espace saharien, avec ses nombreux oasis offrant ombre et gîtes, constitue un produit original et typique fort prisé faisant partie du tourisme écologique devenu de nos jours un produit de mode dicté par le besoin de l'aventure et de la découverte de la nature exprimée par le tourisme international.
Le tourisme saharien
Ce tourisme, consacré à la découverte du Sahara utilise l’oasis comme point de départ et d’arrivée. Son développement nécessite des moyens conséquents, une politique hardie, une stratégie cohérente. A ce jour, la présence des institutions publiques a été plus forte dans le tourisme balnéaire, alors que le tourisme saharien est essentiellement le fait de l’initiative privée.
La littérature internationale souligne qu’à un niveau global on passerait d’un tourisme « de masse », standardisé, à des formes de tourisme alternatives, marquées par l’orientation de la demande vers une consommation plus « authentique » et porteuse de plus de « sens ».
La province De Guelmim- Es Smara, une des régions historiques les plus importantes du Maroc, dispose d'un grand potentiel touristique vu la diversité des données naturelles, la richesse de son patrimoine historique et culturel et une importante variété tribale qui constituent une mosaïque d'hommes et de traditions. De par son passé historique, la province offre une richesse immense tant au niveau culturel qu'architectural et urbanistique témoignant de la grandeur de la civilisation qu'a connue cette région et qui est caractérisée par un héritage fabuleux se composant de ksours et kasbahs, sites archéologiques.
La vocation touristique de la région est confirmée encore davantage par la richesse des arts populaires et du folklore, mais aussi et surtout par le nombre et la diversité.
De ce fait le produit touristique est réparti en quatre principaux thèmes à savoir :
- Les particularités du tourisme dans les oasis :
-Tourisme de passage (1,5 nuits en moyenne)
- L’oasis est un point de départ, d’arrivée, une étape, pour le tourisme saharien et balnéaire
- Sous-produit du tourisme balnéaire
Il en résulte:
Un tourisme dans les oasis mais pas un tourisme oasien
Un tourisme générant de fortes pressions sur le système oasien
C’est ainsi que cette vision de développement doit être envisagée, cernée, cadrée dans une vision durable car le développement durable prend en compte, de manière simultanée, trois dimensions :
- la dimension écologique,
- la dimension économique et,
- la dimension sociale.
Le concept de tourisme durable Provinces de Guelmim Tata et Smara
Le potentiel touristique des oasis du sud est pourtant considérable : paysages et panorama magnifiques des oasis, Oasis construit en pisé, Ksour, vie rurale traditionnelle, produits de terroir spécifiques (dattes, henné et élevage d’ovin), gastronomie locale, qualité de l’hospitalité. La liste est longue des atouts de cette région largement ignorée par les tours opérateurs et donc méconnue des voyageurs.
Le projet de Tourisme oasien concerne la zone des oasis de plaine et de montagnes de peuplement sahraoui et amazigh des provinces de Tata, GUELMIM et Assa. Le projet a pour finalité de permettre la diversification des sources de revenu des populations des oasis par l’accueil de groupes de voyageurs, principalement européens. Mais le projet vise également les marocains encore peu nombreux à faire du tourisme intérieur. La région de GUELMIM, située à deux heures de route du pôle touristique balnéaire d’Agadir où de Ouarzazate, attire un public de visiteurs passagers qui ne restent pas sur place. Dans son ensemble, la province ne profite pas de ses potentialités touristiques.
« oasis d’accueil touristiques » Le projet vise, par la formation et la sensibilisation, à la fois des responsables tourisme des oasis, des responsables des auberges et des employés, à faire en sorte que tous se sentent responsables de la « qualité globale » de l’environnement et de sa sauvegarde comme du respect des cultures et des traditions. Les touristes sont de plus en plus concernés par la conservation et l’économie des ressources, par le changement climatique et ses impacts. Ils adoptent fréquemment une attitude de « consommation citoyenne ».
Le choix du projet de fonder son approche et ses méthodes sur la participation et de travailler en étroit partenariat avec les Administrations, les communes rurales ainsi que la société civile notamment les associations locales, constitue un facteur de pérennité, au de-là de la fin du projet ;
Rentabilité économique :
Un gros potentiel de clientèle existe dans les marchés émetteurs en particulier en
France et en Europe pour des destinations comme les oasis du Maroc rural à condition que les prestations proposées respectent les normes de qualité.
Le projet est sans nul doute conscient du challenge à relever et par conséquent il apporte aux populations concernés un appui technique et financier pour ré inscrire les initiatives locales dans une logique de marché toutefois cadrées, par les concepts clés de l’économie solidaire. Il a en effet formé les membres du groupement d’intérêt économique qui joueront le rôle de technico-commercial capable de commercialisation la destination des oasis du Sud une fois le projet terminé. . Le projet vise, par la formation et la sensibilisation, à la fois des responsables tourisme des oasis, des responsables des auberges et des employés, à faire en sorte que tous se sentent responsables de la « qualité globale » de l’environnement et de sa sauvegarde comme du respect des cultures et des traditions. Les touristes sont de plus en plus concernés par la conservation et l’économie des ressources, par le changement climatique et ses impacts. Ils adoptent fréquemment une attitude de « consommation citoyenne ».
Un gros potentiel de clientèle existe dans les marchés émetteurs en particulier en
France et en Europe pour des destinations comme les oasis du Maroc rural à condition que les prestations proposées respectent les normes de qualité, de l’environnement et de sa sauvegarde comme du respect des cultures et des traditions. Les touristes sont de plus en plus concernés par la conservation et l’économie des ressources, par le changement climatique et ses impacts. Ils adoptent fréquemment une attitude de « consommation citoyenne ».
Le projet est sans nul doute conscient du challenge à relever et de ce qu’il apporte aux populations concernées . Les touristes viennent surtout pour voir "le pays des palmes », une région est différente du reste Maroc, son un mode de vie, ses paysages très spécifiques, où le dépaysement est assuré dès la descente de l´avion, il est immédiat. Les touristes sont directement en contact avec un autre monde, celui de l´oasis qui, par définition, est un espace de tranquillité et de quiétude.
SOURCE : WEB