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J – 7 pour la taxe aérienne

 J – 7  pour la taxe aérienne


C’est le 1er avril que la taxe aérienne qui a fait de nombreux émules ces derniers mois, entrera en vigueur. L’occasion donc de refaire le point sur cette taxe. D’autant que le réseau de distribution commence à se poser de nombreuses questions sur les modalités de son application.

La taxe sur les billets d’avion a été définitivement adoptée au Maroc en décembre dernier et entrera donc en vigueur au 1er avril prochain, soit à l’ouverture de la saison d’été. Une dernière réunion sur le sujet se tiendra le 27 mars à Rabat, avec tous les opérateurs impliqués.Pour rappel, la taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique s’élèvera à 100 dirhams (9 euros) pour la classe économique et à 400 dirhams (35 euros) pour les classes Affaires et Première sur les vols internationaux. Elle s’appliquera sur tous les déplacements depuis le Maroc qu’il s’agisse de vols aller ou retour.Le ministère du Tourisme a pris la décision de faire adopter cette taxe, bien que de nombreuses réticences notamment de certaines compagnies aériennes se soient manifestées. En première ligne, la Royal Air Maroc.

Cette taxe dont le principe avait été dévoilé dès 2006 est défendue par Mohamed Boussaid, actuel Ministre des Finances et ancien ministre du Tourisme. D’autant qu’elle a pour but de promouvoir la destination grâce l’élargissement de l’assiette de la taxe de promotion touristique à l’ensemble des acteurs.A court terme, les sommes récoltées sont estimées à près d’un milliard de dirhams (90 millions d’euros) par an. Elles serviront, pour moitié, à financer des activités de l’Office national marocain du tourisme (ONMT). Pour l’Office, cette manne permettra de développer la promotion à destination des marchés émergents (Brésil, Chine, Golfe, Afrique de l’Ouest), ainsi que la présence en Europe de l’est.Le reste alimentera le Fonds d’appui à la cohésion sociale.Pour ses détracteurs, le ministère du tourisme risque de se tirer une balle dans le pied car, « non seulement il va impacter négativement la croissance et les emplois (selon les estimations de l’IATA, l’instauration de cette taxe se traduira par un manque à gagner de 1,1 milliard de dirhams et menacerait près de 13 000 emplois), mais aussi va entacher son image auprès des investisseurs potentiels qui voient le Maroc comme une hypothétique plate-forme depuis et vers l’Afrique. Le coût de la logistique, en l’occurrence aérienne, est parmi les critères déterminants que le Maroc pourrait faire valoir pour attirer de nouveaux investisseurs ».Ces arguments, et tant d’autres, n’ont pas réussit à freiner la mise en place de cette taxe et dés le 1eravril prochain, tout un chacun devra la payer pour tout ses futurs voyages internationaux.Reste qu’à cette date, aucun opérateur du secteur ne semble au courant sur sa mise en œuvre, en premier lieu le réseau de distribution – à savoir les agences de voyages- censé vendre les billets d’avions, et répondre aux questions des clients sur cette taxe… Un joli déficit en communication en perspective

24 mars 2014_SOURCE WEB Par N.M  Tourisma Post

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